NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA FEMME RURALE SUR L’IMPACT DU VERNIX CASEOSA. ETUDE MENEE DANS LA VILLE URBANO-RURALE DE BASOKO DU 1er Janvier au 30 Juin 2019.

Abstract

Notre préoccupation dans cette étude était de jauger les connaissances de la femme rurale, particulièrement celle de la ville urbano-rurale de Basoko, sur les diverses fonctions qu’exerce le vernix caseosa, substance naturelle blanchâtre qui tapisse la peau du bébé à la naissance, sur la peau du nouveau-né. Mais aussi, accompagner les sages-femmes, matrones et les accouchées à le protéger pendant leur naissance. 

Notre étude sur un échantillon de 102 femmes, réunit de manière aléatoire, auprès des sujets abordables et disponibles, répondant à un critérium auxquels nous avons soumis au questionnaire de notre formulaire.

Après traitement et analyse des données d’investigations, nous sommes parvenus aux résultats suivants :

• La majorité de nos enquêtées avait la tranche d’âge variant de 27 ans et plus ; soit 45,1% des cas ; 
• La plupart des enquêtés avaient le niveau d’étude secondaire, soit 51,9% des cas ;
• 78,4% des enquêtées étaient des ménagères ;
• La majorité des enquêtées étaient des multipares, soit 36,3% des cas ;
• 69,6% des enquêtées avaient suivies la consultation prénatale ;
• La plupart des enquêtées ont au moins une fois accouché à la structure sanitaire la plus proche, soit 68,6% ;
• La plupart des enquêtées n’ont pas des connaissances sur le vernix caseosa, soit 66,7% ;
• Pour la majorité des enquêtées, le vernix caseosa in utero proviendrait du rapport sexuel pendant la gestation (surtout au 3^eme trimestre), des infections maternelles, de manque d’hygiène et de la consommation des interdits alimentaires, soit 44,1% ; 16,7% ; 9,8% et 6,8% des cas respectivement ;
• La majorité des enquêtées ne connaissent pas les vertus dévolues au vernix caseosa sur la peau du nouveau-né à la naissance, soit 78,5% des cas ;
• La moitié des enquêtées, soit 50% de cas optent pour enlever le vernix caseosa lorsque l’enfant est né avec.